Festival
Record de fréquentation pour les Nuits de Fourvière
Les Nuits de Fourvière 2025 ont battu un record avec 176 000 spectateurs et 92 % de remplissage pour 122 représentations.
La 79e édition des Nuits de Fourvière s’est achevée ce samedi 26 juillet sur un bilan plus que positif : 176 000 spectateurs ont assisté aux 122 représentations programmées durant près de deux mois, soit une fréquentation record et un taux de remplissage de 92 %. Un succès qui confirme la place centrale de ce festival dans l’été culturel lyonnais.

Du théâtre antique de Fourvière aux Subsistances, en passant par le TNP, les Célestins ou encore la Halle Tony-Garnier, la Métropole de Lyon a vibré au rythme d’une programmation éclectique mêlant musique, théâtre, danse, cirque et magie.
Des spectacles qui ont marqué le public lyonnais
Parmi les moments marquants de cette édition 2025, l’ouverture signée Hofesh Shechter a frappé fort avec une version monumentale de Political Mother, malgré des conditions météo difficiles. Côté concerts, les soirées portées par Clara Luciani, Kraftwerk, Kool & the Gang ou encore Gesaffelstein ont attiré les foules dans un Grand théâtre comble. Feu! Chatterton (qui sera également à la LDLC Arena en 2026) a enflammé la scène, jusqu’à être rattrapé par la règle stricte des Nuits : extinction des feux à minuit, pour respecter le sommeil des riverains.
Des nouveautés pour cette édition 2025
De nombreuses nouveautés ont enrichi l’expérience festivalière cette année, à commencer par le Village magique, dédié aux arts de l’illusion, ou encore les Petites Nuits, tournées vers le jeune public. Des formats participatifs comme le chœur inclusif dirigé par Thomas de Pourquery ou les Académies des Nuits ont également permis à des amateurs de s’impliquer pleinement dans cette aventure collective.
Un bilan positif pour les Nuits de Fourvière
Malgré un contexte inflationniste et une hausse des prix des billets puisque certains concerts atteignaient 69 euros, le public a répondu présent. À l’image de Vincent Anglade, co-directeur du festival, qui soulignait dans une interview du Progrès « une approche tarifaire encore compétitive », les Nuits de Fourvière ont su conserver leur attractivité.
Portée par une quarantaine de mécènes et près de 50 partenaires, cette édition 2025 restera comme l’une des plus fédératrices et populaires de l’histoire du festival. Enfin, l’’équipe donne déjà rendez-vous en 2026 pour fêter les 80 ans de cet événement emblématique de l’été lyonnais.
Festival
Retour en images. Le Lyon Antifa Fest 2025 a bel et bien eu lieu
L’Allemand, 2L, Costa, La Valentina et des guests surprises ont répondu présents pour cette deuxième soirée du Lyon Antifa Fest.
Malgré une interdiction préfectorale prononcée à la veille de l’événement, le Lyon Antifa Fest a finalement pu se tenir à La Rayonne après l’annulation de l’arrêté par le tribunal administratif. Vendredi soir, la deuxième journée du festival, consacrée au rap, s’est déroulée à Villeurbanne devant un public dense et particulièrement mobilisé. Retour en images par Gaël Bourida.

Dès l’ouverture des portes, le contexte planait sur la soirée. Entre surveillance policière et soulagement palpable, l’événement s’est imposé comme un moment à la fois musical et politique, fidèle à l’ADN du festival qui existe depuis une quinzaine d’années déjà.
La Valentina a ouvert la soirée
À 19h45, La Valentina lance les concerts. Sur scène, l’artiste alterne morceaux et prises de parole, rappelant l’importance de l’existence de festivals comme le Lyon Antifa Fest et le rôle que peuvent jouer les artistes dans l’espace public. Une entrée en matière posée, mais déjà engagée, saluée par un public attentif.
Entre son set et le suivant, les organisateurs prennent brièvement la parole pour expliquer le déroulé de la soirée, dans une salle déjà chauffée.
Costa transforme la salle en manif’
Le concert de Costa prend rapidement des allures de manifestation : chants collectifs, slogans scandés, discours entre les morceaux. L’artiste communique en permanence avec le public, qui reprend en chœur plusieurs refrains. Il a également ramené sur scène Okis, rappeur lyonnais pour interpréter « Rien d’étonnant », leur featuring en commun.
Entre deux concerts, des chants antifascistes résonnent dans la salle, dont le traditionnel « Siamo tutti antifascisti » repris à plusieurs reprises.
L’Allemand et la scène lyonnaise à l’honneur
L’Allemand poursuit la soirée à domicile et n’hésite pas à mettre en avant la scène locale. Il invite sur scène Jayel et RDD, rappeurs lyonnais, eux aussi. Là encore, les textes, les discours et l’énergie du public confirment la dimension militante de l’événement.
Avant le dernier concert, quatre des sept membres de l’organisation montent sur scène. Chacun prend la parole, revenant sur les journées précédentes, l’interdiction préfectorale annulée par la justice et le sens de leur engagement. Un moment long, applaudi, qui recentre la soirée sur les enjeux politiques et symboliques du festival.
2L pour conclure la soirée
La soirée se termine avec 2L, finaliste de Nouvelle École sur Netflix, appelée en renfort après l’annulation de la venue de Da Uzi, malheureusement nécessaire dans l’incertitude de la tenue du festival. Face à un public toujours aussi dense, elle a tout de même conclut cette deuxième journée sous les acclamations.
Dans un contexte tendu, cette soirée rap du Lyon Antifa Fest aura confirmé la capacité du festival à rassembler malgré les obstacles institutionnels. On peut alors conclure par ces paroles de James Loup, issus de son dernier EP sorti début décembre : « Lyon, c’est beau mais Lyon ce serait bien plus beau sans les fafs, sans les fachos ».
Si vous êtes amateur de dub, vous avez forcément déjà participé à une soirée organisée par Dub Echo. Bonne nouvelle : après plus de dix ans à faire résonner les basses profondes à Lyon, le collectif franchit une nouvelle étape en annonçant la création du Dub Echo Festival.

Né en 2014, Dub Echo s’est imposé comme un acteur incontournable de la scène dub locale, puis nationale. Inspiré par l’héritage jamaïcain et l’esprit des pionniers du sound system, le collectif a construit au fil des années une identité forte. En 2026, cette vision entre respect des racines et ouverture aux expressions contemporaines prend une nouvelle dimension avec un festival dédié.
Les 17 et 18 juillet, à Saint-Laurent-d’Agny (30 minutes de Lyon), le Dub Echo Festival réunira 10 sound systems et plus de 20 artistes pour deux jours de célébration. Trois scènes sous chapiteaux accueilleront jusqu’à 5 000 personnes par soir, dans un format conçu pour mettre en valeur la puissance du son et la diversité des esthétiques dub.
Le site proposera également un camping, un parking et des espaces aménagés pour le confort du public. Fidèle à l’esprit des block parties jamaïcaines, l’événement entend recréer une atmosphère conviviale et engagée, où la musique se vit autant qu’elle s’écoute.
La mise en vente des billets est prévue le mercredi 17 décembre à 14h, tandis que la programmation sera dévoilée courant janvier.
Festival
La Kermesse Festival : les stars des années 2000 à Lyon
Cascada, Colonel Reyel, Shy’m, K.Maro, … ils seront tous à Lyon en juin 2026 !
Le Matmut Stadium de Gerland s’apprête à replonger Lyon dans la frénésie des années 2000 ! Le 28 juin 2026, La Kermesse Festival débarque pour une édition 100 % nostalgie.

Le Positiv Festival, qui avait déjà annoncé une date avec DJ Snake, collabore cette fois-ci avec La Kermesse Festival pour laisser place aux icones pop, RnB et dance des années 2000 qui ont fait vibrer toute une génération.
Une première salve d’artistes culte
La première partie de la programmation lyonnaise vient d’être dévoilée et annonce un véritable marathon de tubes. Le public retrouvera ainsi Cascada, dont les tubes Everytime We Touch ou Evacuate the Dancefloor ont façonné la scène dance européenne. À ses côtés, Shy’m apportera son énergie signature, portée par des titres phares comme Femme de couleur ou Et alors, tandis que K.Maro fera ressurgir l’énorme succès de Femme Like U, véritable hymne de la décennie.
L’ambiance s’annonce tout aussi nostalgique avec Colonel Reyel, qui replongera les festivaliers dans l’époque de Celui et Aurélie, ainsi qu’avec Kenza Farah, figure essentielle du RnB français, attendue sur Je me bats ou Lettre du Front. Jessy Matador insufflera une touche plus solaire avec ses hits fédérateurs tels que Allez Ola Olé ou Décalé Gwada. Enfin, Tribal King viendra compléter ce premier volet avec Façon Sex, morceau emblématique des soirées 2000’s.
Une première salve déjà généreuse, alors que l’organisation assure que la deuxième partie de la programmation sera encore plus explosive.

Billetterie : une hausse progressive des prix
Les billets sont actuellement en phase 1, entre 45 et 65 euros selon les catégories. L’organisation prévient : les tarifs augmenteront à mesure que le Matmut Stadium se remplit. Les fans des années 2000 sont donc invités à ne pas trop tarder pour profiter des meilleurs prix !
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