Festival
Les 15 concerts à ne pas manquer à Woodstower
On vous a sélectionné les 15 concerts à ne pas manquer cette année à Woodstower : SCH, Bekar, Bon Entendeur, Polo & Pan, Emma Peters …
J-2 avant que l’incontournable festival lyonnais Woodstower ne revienne à Lyon. Exit le Grand Parc Miribel-Jonage, le festival prend désormais ses quartiers au Parc de Gerland. Avec quatre jours de fête prévus, dont le dimanche gratuit, il peut être difficile de ne pas perdre la tête face à cette programmation XXL. Rassurez-vous, on vous a sélectionné les 15 concerts à ne manquer sous aucun prétexte !
SCH
Grand nom du rap français à ne surtout pas manquer. Après avoir marqué les esprits avec son projet JVLIVS III, le rappeur marseillais revient en force pour enflammer la foule.

© DR
Rilès
Depuis son défi légendaire des Rilèsundayz jusqu’à son premier album Welcome to the Jungle et plus récemment son pari fou de courir 24h devant une scie circulaire, Rilès n’a plus rien à prouver. Avec une éthique de travail implacable et une passion pour le DIY, il compose, produit, et réalise tous ses projets lui-même.

Usky
Parisien issu d’un milieu populaire, USKY a grandi dans le 12ème arrondissement. Son père l’a ouvert à un univers musical sans frontières. Dès l’âge de 9 ans, Usky écume les concerts de rap juché sur les épaules de son père, fan de NTM et de Booba – ce qui changera la destinée de son fils. En effet, aujourd’hui, c’est Booba lui-même qui le produit, sur son label mythique 92i.

Vladimir Cauchemar
Vladimir Cauchemar se décrit lui-même comme « un énigmatique producteur français féru de flûtes à bec ». Le maître des basses assourdissantes et des ambiances sombres, va vous transporter dans son univers unique.

Bon Entendeur
Vous connaissez à coup sûr un de leurs hits, ne serait-ce que « Le temps est bon ». Les maîtres incontestés du remix et de la french touch vont enflammer la scène du festival. Réunis autour d’une passion commune pour la musique et la culture française, ils nous promettent un set explosif, mêlant leurs propres créations à des reprises iconiques.

Bekar
Le jeune roubaisien s’affirme comme une figure montante du rap français. Avec son dernier album Alba, qui contient des collaborations avec Gradur, Georgio et Yoa, il joue désormais dans la cour des grands et n’a pas volé sa place sur la Main Stage.

Emma Peters
Depuis la sortie de son premier album Dimanche il y a deux ans, la vie d’Emma Peters a pris un tournant. Tournées en France, en Belgique, en Suisse, millions d’écoutes en streaming, nomination aux Victoires de la musique … Tout s’enchaîne à vive allure pour celle qui s’apprête à mettre le feu sur la scène de Woodstower.

Ben plg
Après des débuts sous le nom de « Ben l’Oncle Rap », il adopte « Ben » puis « Ben PLG », signifiant « Pour la gloire ». Sa musique reflète le quotidien et les réalités du Nord de la France. Le lillois avance dans le rap français avec hargne, humilité, et surtout … pour la gloire.

Maureen
Découverte en featuring avec Kalash ou Lala &ce, Maureen est la nouvelle reine du shatta, un style d’origine martiniquaise qui hybride bass music et dancehall. Son tempérament affirmé s’exprime à merveille sur scène, son terrain de jeu préféré.

Polo & Pan
Après avoir conquis le monde avec leurs albums Caravelle et Cyclorama, Polo & Pan sont de retour sur scène. Laissez-vous porter par les sons iconiques du duo : « Canopée », « Ani Kuni » ou encore « Nanã ».

Théodort
Ancien YouTubeur, désormais reconverti en rappeur, Théodort explore désormais des sonorités innovantes, mêlant Afropop, Amapiano, Afro-gospel et Fuji. Son premier album Imad, fruit d’une année de création intense, dévoile 15 titres où se croisent chant, rap et mélodies envoûtantes. Encore jeune dans sa carrière d’artiste, Théodort s’offre déjà la Main Stage du festival.

Chinese Man
Depuis plus de 20 ans, Chinese Man fait danser les foules avec leur musique unique. Le groupe originaire du sud de la France, pionnier du hip-hop instrumental en France, est devenu une référence mondiale.

Luiza
C’est la seule artiste pour qui on ne vous met pas sa photo mais directement un de ses clips. Impossible que vous soyez passer à côté, c’est LE hit de cet été 2025, « Soleil bleu ». Née d’un mélange franco-brésilien, Luiza puise son inspiration entre l’Amazonie, Paris, la Réunion et les scènes du monde. Une artiste solaire à ne pas manquer, coup de cœur assuré !
Noreah
On vous parle d’expérience, on avait adoré son passage à Bizarre! en novembre dernier. Artiste franco-comorienne, Noreah puise dans son double héritage pour créer une musique sincère et intense, mêlant gospel, afro, rap et pop.

Leonem
Rappeur, beatmaker, musicien, scénariste, réalisateur, Leonem est un artiste multifacettes, pur produit lyonnais ! Il s’approprie les codes du rap et offre une nouvelle vision du rap et de la musique à la fois innovante et variée.

Avec son nouveau décor au Parc de Gerland et une programmation toujours aussi éclectique, Woodstower réaffirme sa position de festival incontournable lyonnais. Ces 15 concerts devraient largement combler vos envies, sachant qu’il y’a plus de 40 artistes présents cette année ; le programme complet est à découvrir sur le site du festival.
Si vous êtes amateur de dub, vous avez forcément déjà participé à une soirée organisée par Dub Echo. Bonne nouvelle : après plus de dix ans à faire résonner les basses profondes à Lyon, le collectif franchit une nouvelle étape en annonçant la création du Dub Echo Festival.

Né en 2014, Dub Echo s’est imposé comme un acteur incontournable de la scène dub locale, puis nationale. Inspiré par l’héritage jamaïcain et l’esprit des pionniers du sound system, le collectif a construit au fil des années une identité forte. En 2026, cette vision entre respect des racines et ouverture aux expressions contemporaines prend une nouvelle dimension avec un festival dédié.
Les 17 et 18 juillet, à Saint-Laurent-d’Agny (30 minutes de Lyon), le Dub Echo Festival réunira 10 sound systems et plus de 20 artistes pour deux jours de célébration. Trois scènes sous chapiteaux accueilleront jusqu’à 5 000 personnes par soir, dans un format conçu pour mettre en valeur la puissance du son et la diversité des esthétiques dub.
Le site proposera également un camping, un parking et des espaces aménagés pour le confort du public. Fidèle à l’esprit des block parties jamaïcaines, l’événement entend recréer une atmosphère conviviale et engagée, où la musique se vit autant qu’elle s’écoute.
La mise en vente des billets est prévue le mercredi 17 décembre à 14h, tandis que la programmation sera dévoilée courant janvier.
Festival
La Kermesse Festival : les stars des années 2000 à Lyon
Cascada, Colonel Reyel, Shy’m, K.Maro, … ils seront tous à Lyon en juin 2026 !
Le Matmut Stadium de Gerland s’apprête à replonger Lyon dans la frénésie des années 2000 ! Le 28 juin 2026, La Kermesse Festival débarque pour une édition 100 % nostalgie.

Le Positiv Festival, qui avait déjà annoncé une date avec DJ Snake, collabore cette fois-ci avec La Kermesse Festival pour laisser place aux icones pop, RnB et dance des années 2000 qui ont fait vibrer toute une génération.
Une première salve d’artistes culte
La première partie de la programmation lyonnaise vient d’être dévoilée et annonce un véritable marathon de tubes. Le public retrouvera ainsi Cascada, dont les tubes Everytime We Touch ou Evacuate the Dancefloor ont façonné la scène dance européenne. À ses côtés, Shy’m apportera son énergie signature, portée par des titres phares comme Femme de couleur ou Et alors, tandis que K.Maro fera ressurgir l’énorme succès de Femme Like U, véritable hymne de la décennie.
L’ambiance s’annonce tout aussi nostalgique avec Colonel Reyel, qui replongera les festivaliers dans l’époque de Celui et Aurélie, ainsi qu’avec Kenza Farah, figure essentielle du RnB français, attendue sur Je me bats ou Lettre du Front. Jessy Matador insufflera une touche plus solaire avec ses hits fédérateurs tels que Allez Ola Olé ou Décalé Gwada. Enfin, Tribal King viendra compléter ce premier volet avec Façon Sex, morceau emblématique des soirées 2000’s.
Une première salve déjà généreuse, alors que l’organisation assure que la deuxième partie de la programmation sera encore plus explosive.

Billetterie : une hausse progressive des prix
Les billets sont actuellement en phase 1, entre 45 et 65 euros selon les catégories. L’organisation prévient : les tarifs augmenteront à mesure que le Matmut Stadium se remplit. Les fans des années 2000 sont donc invités à ne pas trop tarder pour profiter des meilleurs prix !
Festival
Le Lyon Antifa Fest revient à La Rayonne
Da Uzi, L’Allemand, Poésie Zéro ou encore La Valentina seront de la partie.
À l’approche de sa 12e édition, le Lyon Antifa Fest (LAF) revient à La Rayonne, à Villeurbanne, du 11 au 13 décembre 2025.

En 2025, le Lyon Antifa Fest s’étend sur trois jours, du 11 au 13 décembre, avec deux grandes soirées de concerts les jeudi 11 (punk rock/ska) et vendredi 12 (rap engagé) à La Rayonne, à Villeurbanne. Les places sont en vente aux alentours de 28,60 €, notamment via la billetterie Shotgun. Malgré le retrait du Pass Culture, les précédentes éditions ont montré la capacité du festival à remplir les salles grâce à un public fidèle et renouvelé.
Un festival né des luttes, ancré dans la ville
Né en 2013 face à la montée de l’extrême droite lyonnaise et aux agressions fascistes, le festival s’est imposé comme un rendez-vous majeur des cultures antifascistes. En mémoire de Clément Méric et Pavlos Fyssas, assassinés par l’extrême droite en 2013, le Lyon Antifa Fest revendique une ligne claire : faire de la musique un espace de lutte contre les discriminations, mais aussi un moment de fête, de rencontres et de solidarité.
D’abord centré sur la scène punk rock militante, le Lyon Antifa Fest a progressivement élargi son spectre musical pour toucher un public plus vaste, sans diluer son message. Au fil des années, il a accueilli des artistes comme Médine ou la Scred Connexion, tout en gardant un fonctionnement essentiellement bénévole. Porté par des collectifs engagés, le festival se veut accessible, populaire et profondément ancré dans les réalités sociales des quartiers, des luttes antifascistes et des mobilisations contre le racisme, le sexisme ou les violences policières.
Jeudi 11 décembre : une soirée punk rock & ska
La première grande soirée, le jeudi 11 décembre, donne le ton : ce sera rapide, énergique et ouvertement engagé. Sur scène, trois formations aux identités bien marquées :
• Moscow Death Brigade : collectif venu d’Europe de l’Est, connu pour son mélange explosif de rap, punk et hardcore, et pour ses prises de position antifascistes assumées.
• Poésie Zéro : un punk cru, parlé, parfois grinçant, qui joue avec l’absurde et la colère sociale.
• Goulamas’k : vétérans d’un ska-rock festif, métissé et souvent chanté en occitan, ils amènent cuivres, choeurs et refrains taillés pour les pogos bon enfant.
Cette affiche punk/ska condense l’ADN historique du Lyon Antifa Fest.
Vendredi 12 décembre : le rap engagé prend le relais
Le vendredi 12, place au hip-hop, autre pilier désormais incontournable du Lyon Antifa Fest. La programmation fait le pari d’un rap à la fois actuel, populaire et fortement ancré dans les réalités sociales :
• COSTA (Paris) : plume affûtée, sons sombres ou percutants, il explore les thèmes des inégalités, du rapport aux institutions et des trajectoires de classe, loin des clichés caricaturaux.
• La Valentina (Paris/Colombie) : artiste colombienne vivant à Paris, elle a grandi sous les influences latines ; héritage que l’on retrouve totalement dans sa musique chantée à la fois en français et en espagnol. On l’a notamment aperçue dans Nouvelle École sur Netflix.
• L’Allemand (Lyon) : figure locale, il arrive à domicile avec un public déjà conquis. Ses textes parlent des quartiers, des galères et de la fierté de celles et ceux qui n’entrent pas dans les cases, avec cette énergie typique du rap lyonnais.
• Da Uzi (93) : artiste issu des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis, il bouscule les lignes entre street-rap brut et morceaux plus introspectifs. Sa présence au Lyon Antifa Fest illustre la volonté du festival de convier des artistes très exposés médiatiquement, sans renoncer à une ligne politique claire.
Un espace de rencontres, de mémoire et de solidarités
Au-delà des concerts, le Lyon Antifa Fest s’affirme comme un lieu de vie. Sur place, les publics croisent tables de presse, associations, collectifs antiracistes, féministes ou anticapitalistes. On y discute luttes locales, droits sociaux, histoires des mouvements antifascistes, tout en partageant un verre ou un repas. L’événement se veut ouvert : il s’adresse bien sûr aux militants et militantes aguerris, mais aussi à celles et ceux qui découvrent ces questions par le biais de la musique.
Les organisateurs insistent également sur la dimension mémorielle du festival. Chaque édition rappelle les noms de Clément Méric et Pavlos Fyssas, et plus largement celles et ceux qui ont payé de leur vie leur engagement. Loin d’un hommage figé, cette mémoire se traduit par la volonté d’inventer des formes de culture vivante, joyeuse et combative.

Polémiques récurrentes, liberté artistique assumée
Comme presque chaque année, l’édition 2025 est la cible de vives critiques venues de l’extrême droite et d’une partie de la droite. Des responsables politiques, dont le candidat UDR-RN à la mairie de Lyon, ont demandé son interdiction, qualifiant le Lyon Antifa Fest de « festival anti-France et anti-policiers ». Le syndicat Alliance Police Nationale a saisi la préfecture pour en réclamer l’annulation, tandis que la présence du festival dans le Pass Culture a été dénoncée sur les réseaux sociaux avant que le ministère ne retire finalement cette éligibilité, invoquant un risque de troubles à l’ordre public. De leur côté, les organisateurs et La Rayonne rappellent qu’aucun incident n’a été constaté en douze ans d’existence, revendiquent un festival tourné contre les discriminations et les violences et défendent la liberté d’expression artistique comme un principe non négociable.
Dans un contexte de crispations politiques et de pressions répétées sur les initiatives antifascistes, le maintien d’un événement comme le Lyon Antifa Fest dépasse la seule question du concert. C’est aussi l’affirmation qu’une ville comme Lyon reste un territoire où l’on peut encore chanter, danser et débattre contre les idées d’extrême droite, dans un cadre culturel ouvert, populaire et solidaire.

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