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Le plus grand festival étudiant de France revient à Villeurbanne

Concerts, courses et animations : les 24H de l’INSA, plus grand festival étudiant de France, revient du 23 au 25 mai pour une 50e édition explosive à Villeurbanne.

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Du 23 au 25 mai 2025, le campus de la Doua deviendra l’épicentre d’un week-end hors norme en accueillant le plus grand festival étudiant de France. Pour sa 50e édition, les 24H de l’INSA sortent le grand jeu : trois jours de concerts, de courses et d’animations pour tous.

Né en 1972 d’un simple pari entre trois étudiants, le festival s’est imposé comme un rendez-vous incontournable à Lyon. Aujourd’hui, les 24 heures de l’INSA rassemblent des milliers de personnes, attirées par une programmation musicale ambitieuse et un esprit de convivialité unique.

Le DJ autrichien Toby Romeo sur la scène des 24H de l’INSA lors de l’édition 2024. • © K. Kanaan – Graines d’images

Une programmation musicale généreuse et audacieuse

Cette année, la diversité est le maître mot. Du rap à l’électro, de la pop au rock, le line-up fait cohabiter grands noms, valeurs montantes et talents locaux.

Le vendredi 23 mai, le public pourra retrouver les incontournables Caballero & JeanJass, dont l’univers décalé et innovant (à l’image de leur émission « High et Fines Herbes ») promet un show énergique, ainsi que Kaky, à mi-chemin entre rap et pop poétique. St Graal, jeune figure montante, mêle « skate pop » et romantisme autotuné, tandis que la techno sera représentée par Sköne et SaphireLeFleur, adeptes d’un son acide et sans compromis.

Le samedi 24 mai, place à l’électro internationale avec Klaas, machine à tubes aux millions de streams notamment avec Infinity ou son remix de Mr. Saxobeat, et à la pop introspective d’Adèle Castillon, ex-moitié de Vidéoclub. Le duo lyonnais Bandit Bandit injectera une dose de rock, pendant que Lord Esperanza apportera sa plume pop/rap. À noter aussi la présence du quatuor Spoink, qui improvise sur scène avec un DJ set joué en live par des instruments.

Le dimanche 25 mai, la scène gratuite accueillera notamment Glomeris et YRHA 3IO dans le cadre d’un partenariat avec le festival Un Doua de Jazz, sans oublier La Band’As et le concert de l’Harmonie.

Enfin, côté tremplins, les jeunes talents ne sont pas en reste : PURELuther & LorettaRadical RonronDarwells ou encore Bouki viendront défendre leurs projets avec fraîcheur et envie sur scène.

Diversité est le mot d’ordre de cette programmation musicale pour les 24H de l’INSA. • © Festival des 24H de l’INSA

Courses : 24 heures pour se dépasser

Au cœur du festival, les courses restent l’ADN des 24H de l’INSA. Depuis cinq décennies, étudiants, passionnés et amateurs se relaient pendant 24 heures dans une ambiance survoltée. À pied, à vélo, en duo ou en solo, tous les formats sont possibles : du triathlon complet (nage, vélo, course) au duathlon, en passant par les traditionnelles courses en relais ou la très festive et nouvelle Color Run, où les coureurs sont arrosés de poudre colorée pendant la course. Ainsi, les plus téméraires visent la performance, d’autres viennent pour le fun, mais tous partagent le même terrain, la même sueur, et souvent… la même soupe à l’oignon servie à minuit.

Le campus se transforme en véritable village sportif, avec zone de camping, écrans de suivi en direct, ravitaillement en continu, et même des massages assurés par des ostéopathes ! Que l’on coure pendant dix minutes ou toute la nuit, l’important ici, c’est de participer, se dépasser et faire corps avec l’esprit collectif des 24H.

Sur les 24H de courses, quatorze heures sont consacrées au cyclisme pendant le triathlon. • © F. Caillieret – Graines d’images

Plus de 80 animations en journée

Entre deux concerts ou une course, le public pourra s’initier au lancer de hache, tenter un escape game, découvrir la ferme pédagogique, ou se faire projeter dans les airs grâce à une tyrolienne. Mention spéciale au Village des assos et aux spectacles d’impro ou de danse, qui incarnent parfaitement l’esprit participatif et créatif du festival.

Magicien, bubble foot, catch, théâtre d’impro, … nombreuses sont les animations prévues pendant les trois jours de festival. • © A. Dubosq – Graines d’images

Le feu d’artifice du dimanche en bouquet final

Comme chaque année, le feu d’artifice musical clôturera la dernière soirée gratuite au cœur du campus, précédé d’un show de bobines Tesla.

Le festival se clôturera sur un feu d’artifice, comme chaque année. • © M. Le Polles – Graines d’images

Côté tarifs, comptez 21€ par soir ou 36€ pour les deux soirées musicales. Pour les courses, il faudra débourser 55€ pour participer au triathlon, 30€ pour le duathlon ou 5€ pour la Color Run. Plus d’infos sur 24heures.org.

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Dub Echo lance son propre festival

Rendez-vous les 17 et 18 juillet à 30 minutes de Lyon.

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Si vous êtes amateur de dub, vous avez forcément déjà participé à une soirée organisée par Dub Echo. Bonne nouvelle : après plus de dix ans à faire résonner les basses profondes à Lyon, le collectif franchit une nouvelle étape en annonçant la création du Dub Echo Festival.

La programmation du Dub Echo Festival sera dévoilée courant janvier. • © DR – Dub Echo

Né en 2014, Dub Echo s’est imposé comme un acteur incontournable de la scène dub locale, puis nationale. Inspiré par l’héritage jamaïcain et l’esprit des pionniers du sound system, le collectif a construit au fil des années une identité forte. En 2026, cette vision entre respect des racines et ouverture aux expressions contemporaines prend une nouvelle dimension avec un festival dédié.

Les 17 et 18 juillet, à Saint-Laurent-d’Agny (30 minutes de Lyon), le Dub Echo Festival réunira 10 sound systems et plus de 20 artistes pour deux jours de célébration. Trois scènes sous chapiteaux accueilleront jusqu’à 5 000 personnes par soir, dans un format conçu pour mettre en valeur la puissance du son et la diversité des esthétiques dub.

Le site proposera également un camping, un parking et des espaces aménagés pour le confort du public. Fidèle à l’esprit des block parties jamaïcaines, l’événement entend recréer une atmosphère conviviale et engagée, où la musique se vit autant qu’elle s’écoute.

La mise en vente des billets est prévue le mercredi 17 décembre à 14h, tandis que la programmation sera dévoilée courant janvier.

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La Kermesse Festival : les stars des années 2000 à Lyon

Cascada, Colonel Reyel, Shy’m, K.Maro, … ils seront tous à Lyon en juin 2026 !

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Le Matmut Stadium de Gerland s’apprête à replonger Lyon dans la frénésie des années 2000 ! Le 28 juin 2026, La Kermesse Festival débarque pour une édition 100 % nostalgie.

Colonel Reyel, qui a enchainé les tubes dans les années 2000-2010, fait partie de la programmation de La Kermesse Festival. • © DR

Le Positiv Festival, qui avait déjà annoncé une date avec DJ Snake, collabore cette fois-ci avec La Kermesse Festival pour laisser place aux icones pop, RnB et dance des années 2000 qui ont fait vibrer toute une génération.

Une première salve d’artistes culte

La première partie de la programmation lyonnaise vient d’être dévoilée et annonce un véritable marathon de tubes. Le public retrouvera ainsi Cascada, dont les tubes Everytime We Touch ou Evacuate the Dancefloor ont façonné la scène dance européenne. À ses côtés, Shy’m apportera son énergie signature, portée par des titres phares comme Femme de couleur ou Et alors, tandis que K.Maro fera ressurgir l’énorme succès de Femme Like U, véritable hymne de la décennie.

L’ambiance s’annonce tout aussi nostalgique avec Colonel Reyel, qui replongera les festivaliers dans l’époque de Celui et Aurélie, ainsi qu’avec Kenza Farah, figure essentielle du RnB français, attendue sur Je me bats ou Lettre du Front. Jessy Matador insufflera une touche plus solaire avec ses hits fédérateurs tels que Allez Ola Olé ou Décalé Gwada. Enfin, Tribal King viendra compléter ce premier volet avec Façon Sex, morceau emblématique des soirées 2000’s.

Une première salve déjà généreuse, alors que l’organisation assure que la deuxième partie de la programmation sera encore plus explosive.

La première partie de la programmation du festival. • © DR – La Kermesse Festival

Billetterie : une hausse progressive des prix

Les billets sont actuellement en phase 1, entre 45 et 65 euros selon les catégories. L’organisation prévient : les tarifs augmenteront à mesure que le Matmut Stadium se remplit. Les fans des années 2000 sont donc invités à ne pas trop tarder pour profiter des meilleurs prix !

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Le Lyon Antifa Fest revient à La Rayonne

Da Uzi, L’Allemand, Poésie Zéro ou encore La Valentina seront de la partie.

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À l’approche de sa 12e édition, le Lyon Antifa Fest (LAF) revient à La Rayonne, à Villeurbanne, du 11 au 13 décembre 2025.

Chaque année, le festival peut compter sur un public de fidèles habitués. • © DR – Mars Thial – Lyon Antifa Fest

En 2025, le Lyon Antifa Fest s’étend sur trois jours, du 11 au 13 décembre, avec deux grandes soirées de concerts les jeudi 11 (punk rock/ska) et vendredi 12 (rap engagé) à La Rayonne, à Villeurbanne. Les places sont en vente aux alentours de 28,60 €, notamment via la billetterie Shotgun. Malgré le retrait du Pass Culture, les précédentes éditions ont montré la capacité du festival à remplir les salles grâce à un public fidèle et renouvelé.

Un festival né des luttes, ancré dans la ville

Né en 2013 face à la montée de l’extrême droite lyonnaise et aux agressions fascistes, le festival s’est imposé comme un rendez-vous majeur des cultures antifascistes. En mémoire de Clément Méric et Pavlos Fyssas, assassinés par l’extrême droite en 2013, le Lyon Antifa Fest revendique une ligne claire : faire de la musique un espace de lutte contre les discriminations, mais aussi un moment de fête, de rencontres et de solidarité.

D’abord centré sur la scène punk rock militante, le Lyon Antifa Fest a progressivement élargi son spectre musical pour toucher un public plus vaste, sans diluer son message. Au fil des années, il a accueilli des artistes comme Médine ou la Scred Connexion, tout en gardant un fonctionnement essentiellement bénévole. Porté par des collectifs engagés, le festival se veut accessible, populaire et profondément ancré dans les réalités sociales des quartiers, des luttes antifascistes et des mobilisations contre le racisme, le sexisme ou les violences policières.

Jeudi 11 décembre : une soirée punk rock & ska

La première grande soirée, le jeudi 11 décembre, donne le ton : ce sera rapide, énergique et ouvertement engagé. Sur scène, trois formations aux identités bien marquées :

• Moscow Death Brigade : collectif venu d’Europe de l’Est, connu pour son mélange explosif de rap, punk et hardcore, et pour ses prises de position antifascistes assumées.

• Poésie Zéro : un punk cru, parlé, parfois grinçant, qui joue avec l’absurde et la colère sociale.

Goulamas’k : vétérans d’un ska-rock festif, métissé et souvent chanté en occitan, ils amènent cuivres, choeurs et refrains taillés pour les pogos bon enfant.

Cette affiche punk/ska condense l’ADN historique du Lyon Antifa Fest.

Vendredi 12 décembre : le rap engagé prend le relais

Le vendredi 12, place au hip-hop, autre pilier désormais incontournable du Lyon Antifa Fest. La programmation fait le pari d’un rap à la fois actuel, populaire et fortement ancré dans les réalités sociales :

COSTA (Paris) : plume affûtée, sons sombres ou percutants, il explore les thèmes des inégalités, du rapport aux institutions et des trajectoires de classe, loin des clichés caricaturaux.

La Valentina (Paris/Colombie) : artiste colombienne vivant à Paris, elle a grandi sous les influences latines ; héritage que l’on retrouve totalement dans sa musique chantée à la fois en français et en espagnol. On l’a notamment aperçue dans Nouvelle École sur Netflix.

L’Allemand (Lyon) : figure locale, il arrive à domicile avec un public déjà conquis. Ses textes parlent des quartiers, des galères et de la fierté de celles et ceux qui n’entrent pas dans les cases, avec cette énergie typique du rap lyonnais.

Da Uzi (93) : artiste issu des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis, il bouscule les lignes entre street-rap brut et morceaux plus introspectifs. Sa présence au Lyon Antifa Fest illustre la volonté du festival de convier des artistes très exposés médiatiquement, sans renoncer à une ligne politique claire.

Un espace de rencontres, de mémoire et de solidarités

Au-delà des concerts, le Lyon Antifa Fest s’affirme comme un lieu de vie. Sur place, les publics croisent tables de presse, associations, collectifs antiracistes, féministes ou anticapitalistes. On y discute luttes locales, droits sociaux, histoires des mouvements antifascistes, tout en partageant un verre ou un repas. L’événement se veut ouvert : il s’adresse bien sûr aux militants et militantes aguerris, mais aussi à celles et ceux qui découvrent ces questions par le biais de la musique.

Les organisateurs insistent également sur la dimension mémorielle du festival. Chaque édition rappelle les noms de Clément Méric et Pavlos Fyssas, et plus largement celles et ceux qui ont payé de leur vie leur engagement. Loin d’un hommage figé, cette mémoire se traduit par la volonté d’inventer des formes de culture vivante, joyeuse et combative.

© DR – Jérôme Clics – Lyon Antifa Fest

Polémiques récurrentes, liberté artistique assumée

Comme presque chaque année, l’édition 2025 est la cible de vives critiques venues de l’extrême droite et d’une partie de la droite. Des responsables politiques, dont le candidat UDR-RN à la mairie de Lyon, ont demandé son interdiction, qualifiant le Lyon Antifa Fest de « festival anti-France et anti-policiers ». Le syndicat Alliance Police Nationale a saisi la préfecture pour en réclamer l’annulation, tandis que la présence du festival dans le Pass Culture a été dénoncée sur les réseaux sociaux avant que le ministère ne retire finalement cette éligibilité, invoquant un risque de troubles à l’ordre public. De leur côté, les organisateurs et La Rayonne rappellent qu’aucun incident n’a été constaté en douze ans d’existence, revendiquent un festival tourné contre les discriminations et les violences et défendent la liberté d’expression artistique comme un principe non négociable.

Dans un contexte de crispations politiques et de pressions répétées sur les initiatives antifascistes, le maintien d’un événement comme le Lyon Antifa Fest dépasse la seule question du concert. C’est aussi l’affirmation qu’une ville comme Lyon reste un territoire où l’on peut encore chanter, danser et débattre contre les idées d’extrême droite, dans un cadre culturel ouvert, populaire et solidaire.

© DR – Jeanne Actu – Lyon Antifa Fest

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