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Vie lyonnaise

Lyon prend le large avec Navigône, sa navette fluviale

Navigône, la navette fluviale de TCL, reliera Vaise à Confluence dès juin 2025 avec quatre haltes sur la Saône.

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À partir du 18 juin, Lyon inaugurera Navigône, sa toute première navette fluviale intégrée au réseau TCL. Une nouvelle offre de transport en commun qui mise sur l’eau pour désengorger la ville, valoriser les rives de Saône et offrir aux usagers une expérience de déplacement à la fois pratique, agréable et écologique.

Rendu final extérieur de la navette fluviale Navigône. © Ocea

Une ligne entre Vaise et Confluence, avec quatre haltes

La ligne fluviale s’étendra sur 6,2 km et comptera quatre haltes : un terminus dans le quartier de l’Industrie (9e arrondissement), une station quai Saint-Vincent en bas des pentes de la Croix-Rousse, une autre quai Saint-Antoine (face aux nouvelles Terrasses de la Presqu’île) et une dernière halte à Confluence. En heure de pointe, un bateau passera toutes les 15 minutes. Le trajet entre Vaise et la Presqu’île durera entre 15 et 20 minutes.

Le tracé de la navette fluviale prévoit quatre haltes sur 6,2km. • © SYTRAL

Un service intégré au réseau TCL

Navigône sera pleinement intégré au réseau de transports en commun lyonnais. Les abonnés TCL pourront y accéder sans frais supplémentaires, et deux titres spécifiques seront disponibles pour les usagers occasionnels : 3 € l’aller simple, 5 € l’aller-retour. La navette sera gratuite pour les moins de 4 ans, puis pour les moins de 10 ans à partir du 1er septembre 2025.

Une transition progressive vers le 100 % électrique

Dès son lancement, la ligne fonctionnera tous les jours de l’année (hors crues), de 7h à 21h. Dans un premier temps, deux bateaux actuellement en service sur la Saône (le Vaporetto et Le lui) assureront les rotations. Le service atteindra sa pleine capacité au printemps 2026, avec l’arrivée de quatre bateaux à propulsion 100 % électrique. Ces navires accueilleront jusqu’à 90 passagers et seront habillés aux couleurs du réseau TCL.

Un projet à la croisée des enjeux de mobilité et d’écologie

Porté par SYTRAL Mobilités, le projet bas carbone Navigône s’inscrit dans les grandes orientations du Plan de Déplacements Urbains et du futur Plan de Mobilité. Il représente un investissement de 26 millions d’euros, incluant la construction des bateaux, les aménagements des haltes et l’infrastructure d’exploitation.

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Vie lyonnaise

Noémie Baiamonte représentera la région Rhône-Alpes à Miss France ce samedi

Elle succède ainsi à Alexcia Couly, qui avait atteint le top 15 l’an dernier.

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Élue Miss Rhône-Alpes le 19 septembre 2025 à Villefranche-sur-Saône, Noémie Baiamonte défendra les couleurs de la région lors de l’élection Miss France 2026, ce samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens.

Âgée de 21 ans, Noémie Baiamonte mesure 1m71 et vit aujourd’hui à Replonges dans l’Ain. • © Benjamin Decoin / SIPA / TF1

Âgée de 21 ans, Noémie est originaire de la Loire. Née à Saint-Étienne, elle a grandi à Saint-Chamond avant de s’installer à Rive-de-Gier. Aujourd’hui étudiante à Villeurbanne, elle suit une formation de maquilleuse plasticienne spécialisée dans les effets spéciaux pour le cinéma, un univers qui la passionne, notamment les films d’horreur.

Miss Rhône-Alpes 2025 s’est lancée dans les concours presque par hasard, encouragée par ses proches. Déterminée et souriante, elle enchaîne depuis les titres : Miss Châtillon Pays de Dombes, Miss Pays de l’Ain, puis Miss Rhône-Alpes. Son tatouage rouge représentant un dragon, désormais autorisé par le règlement, est devenu l’une de ses signatures.

Très attachée à sa région dont elle vante régulièrement les paysages en interview, Noémie espère profiter de cette aventure pour défendre une cause qui lui tient à cœur : encourager les jeunes à croire en eux et à oser se lancer, même lorsqu’ils doutent.

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Considérée comme l’une des favorites par le public sur les réseaux sociaux, elle espère offrir à la région Rhône-Alpes une nouvelle couronne, plus de vingt ans après celle de Sylvie Tellier. Verdict ce samedi soir sur TF1.

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Un restaurant lyonnais parmi les 10 meilleurs du monde

Le restaurant est une véritable institution dans la région.

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Lyon confirme encore une fois son statut de capitale mondiale de la gastronomie. Pour son édition 2026, La Liste, prestigieux classement international fondé en 2015, place un restaurant lyonnais dans le top 10 des meilleurs restaurants du monde.

Le restaurant est situé Rue Royale, dans le 1er arrondissement. • © DR

La Mère Brazier, seule table du Rhône dans le top 10

Parmi les 35 000 restaurants analysés cette année dans 200 pays, il faut descendre à la 9e marche du classement, avec une note de 95,5/100, pour retrouver l’unique représentant du Rhône : La Mère Brazier.

Une véritable consécration pour cette institution du 1er arrondissement fondée en 1921 par Eugénie Brazier, première femme à obtenir trois étoiles Michelin, que Mathieu Viannay continue de faire rayonner avec une cuisine à la fois patrimoniale et créative.

Une édition 2026 très disputée

Pour ses dix ans, La Liste a scruté comme jamais la scène gastronomique mondiale : plus d’un millier de sources, guides, blogs, critiques et millions d’avis en ligne sont agrégés par un algorithme pour établir le palmarès.

Sans surprise, Guy Savoy à Paris se maintient en tête, ex æquo avec neuf autres tables internationales. La France reste largement représentée dans le top 100, et la région Auvergne-Rhône-Alpes brille notamment grâce aux restaurants Régis et Jacques Marcon (Haute-Loire), Troisgros – Le Bois sans feuilles (Loire) ou encore Maison Pic (Drôme).

Selon le classement de La Liste, le restaurant parisien de Guy Savoy est le meilleur au monde. • © DR

Une année faste pour la gastronomie lyonnaise

Si La Mère Brazier s’impose dans le top 10, le département du Rhône ne s’arrête pas là. Le classement 2026 distingue également Ombellule, le restaurant de Tabata et Ludovic Mey à Lyon, récompensé du prix de la table à explorer ainsi que Daniel Boulud, chef originaire du Rhône installé à New York, qui reçoit le prix de la « rayonnance gastronomique » pour son influence internationale.

Toujours dans le top 1 000 figurent également plusieurs tables lyonnaises reconnues : Paul Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or, Le Neuvième Art et Takao Takano.

Toutes ces distinctions renforcent le poids de Lyon dans la gastronomie mondiale. Avec une institution centenaire classée parmi les dix meilleures tables de la planète et une nouvelle génération de chefs mise en lumière, la capitale des Gaules confirme qu’elle demeure un passage obligé pour les amateurs de haute cuisine.

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Alain Ducasse choisit Lyon pour sa chocolaterie

Le chef le plus étoilé du monde s’installe à Lyon !

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Depuis le 5 novembre, une nouvelle odeur de cacao flotte à Lyon, entre Bellecour et les Jacobins. À la place du Comptoir de Mathilde, c’est désormais la chocolaterie Alain Ducasse qui accueille les passants en quête de douceurs.

Le chef compte une trentaine de chocolateries en France. • © DR – pour illustration

Un clin d’œil à ses débuts lyonnais

Lyon n’a pas été choisie par hasard. Jeune cuisinier, Alain Ducasse passait une partie de ses jours de repos chez Maurice Bernachon, figure incontournable du chocolat lyonnais. Une parenthèse gourmande qui l’a marqué et qui explique sans doute ce retour en Presqu’île. Avant l’ouverture de sa première chocolaterie parisienne en 2013, ses équipes étaient d’ailleurs venues se former une nouvelle fois chez Bernachon.

Les premiers curieux déjà au rendez-vous

À peine la boutique ouverte, les premiers visiteurs ont pu goûter le carré baptisé « Ganesh Origine », élaboré à partir d’une fève thaïlandaise. Une mise en bouche qui donne le ton : la nouvelle adresse d’Alain Ducasse pourrait rapidement devenir un détour obligé pour les amateurs de chocolat en ville. Comptez 19 euros pour un coffret découverte de 4 pièces de chocolat (85g) et jusqu’à 154 euros pour les 90 pièces.

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