Le rappeur lyonnais Lunys dévoile ce vendredi son nouveau projet, Aimer sans attendre. Un EP de neuf titres où l’artiste de 18 ans met en musique son passage à l’âge adulte, entre introspection et authenticité.

Un an seulement après ses débuts avec le single Bord2mer (octobre 2024), Lunys signe ici un projet plus abouti et personnel. Mélangeant sonorités pop et rap, il affirme son identité musicale en livrant une œuvre sincère, marquée par la nostalgie et une véritable volonté de tourner une page pour grandir.

Dès l’ouverture avec Plus rien n’est comme avant, il annonce la couleur : « Je donne un bout de ma vie sur chaque projet ». Fidèle à sa ville d’origine, il clame dans 11h07 « 69 sur le maillot fétiche ». L’amour, qu’il soit passionnel ou perdu, irrigue les morceaux (Dernier crash, Paramour), tout comme une quête d’identité (Candidat F309, « Lunys, 18 piges, jeune rappeur lyonnais, pas grand chose à perdre ici mais j’ai encore tout à faire »). On peut d’ailleurs rapprocher ce titre à 3 DÉFAUTS du lyonnais James Loup, qu’il cite également comme une référence. Dans Un jour, il se décrit comme un rêveur, fidèle à une génération qui avance sans mode d’emploi.

Déjà disponible, le single Paramour donne un avant-goût du projet, avec une écriture à la fois brute et sensible.

Inspiré autant par Nirvana et The Cure que par Nekfeu, Bekar ou encore Zamdane, Lunys s’impose comme un artiste en pleine construction, qui cherche à repousser ses limites à chaque projet. Aimer sans attendre est un projet à cœur ouvert, que l’on peut qualifier de sincère et prometteur et qui devrait séduire autant par sa fraîcheur que par sa maturité.

L’EP Aimer sans attendre est disponible dès ce vendredi sur toutes les plateformes.

Le duo électro Trinix, originaire de Vénissieux, sortira son nouvel album Origin le 29 août 2025. Ce disque s’inscrit dans la continuité de leur style hybride mêlant électro, influences pop et musiques du monde.

Déjà porté par plusieurs titres connus, comme Aje (avec Tayc et Khaid), inspiré du morceau Turn Me On de Kevin Lyttle, ou encore Narina, l’album succède au succès mondial de leur dernier titre Vaitimbora. Ce dernier a atteint la première place du classement Shazam Electro Monde, et s’est hissé dans le top 20 Shazam Monde, avec une présence dans plus de 70 pays.

« Ce projet est né d’un besoin d’évasion, mais aussi d’un vrai désir de se reconnecter à soi, aux autres, à ce que la musique a de plus universel », expliquent Josh Chergui et Loïs Serre. « Origin, c’est notre façon de dire que la musique n’a pas de frontières. »

Trinix est actuellement en tournée dans plusieurs festivals, en France et en Europe. Le duo passe notamment par Les Déferlantes, le Paléo Festival, le V and B’ Fest ou encore le Nantua Fest, à proximité de Lyon. Après avoir rempli l’Olympia et le Zénith de Paris en mars dernier, les deux musiciens avaient annoncé en début d’année vouloir se produire au Transbordeur en 2025, sans date précisée à ce jour.

Leur récente collaboration avec Aya Nakamura et Corneille sur Avec classe cumule plus de deux millions de vues sur YouTube. Trinix continue ainsi de renforcer sa visibilité, tout en revendiquant son attachement à la région lyonnaise.

👉 Leur album Origin est déjà disponible à la pré-commande.

Du 2 avril au 31 octobre, la Bibliothèque de la Part-Dieu présente une exposition accessible gratuitement à tous sur les raves et la musique électronique dans les années 90 à Lyon.

Une plongée dans l’histoire underground des musiques électroniques à Lyon

Longtemps considérée comme un bastion conservateur face à l’essor des musiques électroniques, Lyon s’impose aujourd’hui comme l’une des capitales françaises du genre. Festivals de renom, clubs emblématiques, labels foisonnants et DJs talentueux ont façonné une scène vibrante, désormais reconnue bien au-delà des frontières hexagonales.

Mais ce rayonnement actuel contraste avec les débuts tumultueux des années 90, époque où l’arrivée des sons techno et house en provenance des États-Unis – via la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou encore la Belgique – fut accueillie avec méfiance. À l’époque, Lyon et sa région firent figure de laboratoire anti-raves : ces fêtes clandestines, festives et libres, qui préfiguraient nos festivals actuels, étaient alors régulièrement réprimées par les autorités locales.

C’est cette histoire alternative et souvent méconnue que retrace l’exposition Entre rave et réalité, les musiques électroniques à Lyon dans les années 90, à la bibliothèque de la Part-Dieu. À travers une impressionnante collection de plusieurs milliers de documents (flyers, photographies, vidéos, matériel, goodies), l’exposition offre un regard immersif sur cette période d’effervescence, entre résistance institutionnelle et liberté créative.

L’événement est également un hommage vivant aux pionniers de cette scène. DJs, organisateurs, disquaires, animateurs radio ou créateurs de fanzines : nombreux sont ceux qui ont prêté leurs souvenirs et archives pour documenter cette époque fondatrice.

➜ Retrouvez cette exposition du 2 avril au 31 octobre à la Bibliothèque de la Part-Dieu (Lyon 3e). Horaires d’ouverture : du mardi au vendredi de 10h à 18h45, le samedi de 10h à 17h45. Entrée libre.