Le catch américain revient en force à Lyon. Ce vendredi, la LDLC Arena accueillera le WWE Friday Night Smackdown, un show qui s’annonce déjà mémorable.

En 2024, la LDLC Arena était pleine pour accueillir les deux soirées de catch. • © DR

En tête d’affiche de cette soirée, John Cena, légende vivante de la discipline, qui a récemment livré un vibrant hommage au public lyonnais lors de son passage au Tonight Show de Jimmy Fallon.

« J’ai fait le tour du monde, affronté des foules déchaînées, mais je n’ai jamais été devant ce que mon équipe considère comme le meilleur public de l’histoire de la WWE : à Lyon, en France », a-t-il déclaré, impatient de vivre ce moment qu’il décrit comme unique. Pour la star, ce rendez-vous pourrait même marquer l’un de ses derniers combats avant de se consacrer pleinement au cinéma.

.@JohnCena is saying goodbye to @WWE 💔 #FallonTonight pic.twitter.com/dbnMp3KIrm

— The Tonight Show (@FallonTonight) August 14, 2025

Une édition 2024 qui avait marqué les esprits

Cette ferveur, Cena ne l’invente pas. En mai 2024, la LDLC Arena avait déjà vibré au rythme de deux soirées historiques, dont WWE Backlash, devenue l’édition la plus rentable de l’histoire du show. Plus de 11 000 spectateurs par soir avaient alors surpris des figures comme Triple H ou Cody Rhodes par leur énergie et leur niveau sonore.

La WWE remet ça cette année

Le public lyonnais pourra une nouvelle fois acclamer de grands noms de la WWE : Cody Rhodes, Charlotte Flair, Drew McIntyre, Rhea Ripley ou encore Seth Rollins. Et après cette soirée attendue à Décines, les stars du catch enchaîneront à Paris La Défense Arena avec le Clash in Paris le 31 août, puis WWE Raw le lendemain.

Avec un tel programme et le compliment appuyé de John Cena, la soirée lyonnaise s’annonce comme l’un des grands rendez-vous catch de l’année. Les places partent très vite.

Alors qu’il était annoncé que le Groupama Stadium devrait changer de nom suite à la fin du partenariat avec Groupama, il n’en serait rien.

Après avoir appris leur maintien en Ligue 1, c’est une bonne nouvelle de plus pour l’Olympique lyonnais. Selon les informations de Olympique et Lyonnais, Groupama a décidé de prolonger son partenariat de naming avec le club. Le stade de Décines continuera donc de s’appeler Groupama Stadium.

Un soulagement pour le club, alors que les discussions étaient au point mort ces derniers mois. L’arrivée de Michele Kang à la tête de l’OL aurait visiblement permis de débloquer le dossier. La femme d’affaires américaine, très active depuis la fin de saison, a repris les négociations en main et réussi à convaincre la société d’assurance mutuelle de poursuivre l’aventure. Le nouveau contrat, en cours de finalisation, inclurait également le centre d’entraînement.

L’incertitude autour de la signature du contrat avait amusé les internautes sur X, où certains proposaient divers noms : « La Région Auvergne Rhône-Alpes Stadium », « Rhônexpress Stadium » ou encore « La Kazdalerie Stadium », en référence à l’enseigne de fast-food du vidéaste lyonnais Zack Nanni.

Une histoire débutée en 2017

Le partenariat entre Groupama et l’OL remonte à 2017. Depuis cette date, le nom de l’assureur s’affiche sur l’enceinte inaugurée en 2016. Plusieurs prolongations ont déjà eu lieu : une première en 2020, une seconde en 2022. Lors du lancement du naming, l’opération rapportait 5,5 millions d’euros par an à l’OL. Ces dernières saisons, selon Football Benchmark, la somme avoisinait les 6,9 millions d’euros.

Ce renouvellement tombe à point nommé pour un club en quête de stabilité financière. Après avoir assuré le maintien en Ligue 1, Michele Kang confirme sa volonté de renforcer la structure économique de l’Olympique lyonnais. Et cela passe, entre autres, par des partenariats solides et durables comme celui-ci.