Festival
Saint Rock : un festival rural qui joue dans la cour des grands
Le Festival Saint-Rock revient à La Clayette les 1er et 2 août et invite Charlie Winston, Adé, Feder, Kadebostany, James Baker …
Du 1er au 2 août 2025, le Château de La Clayette, à 1h30 de Lyon, vibrera au rythme du Festival Saint Rock, devenu en quelques années un rendez-vous majeur de la scène pop, rock et électro en milieu rural.

Un cadre unique et une ouverture toujours plus large
Situé au bord d’un lac et dans le parc du Château de La Clayette, le site du festival offre un décor naturel exceptionnel que l’organisation souhaite mettre davantage en valeur cette année grâce à des animations en journée afin de « prolonger l’ambiance festival ». Plus de 60 % des festivaliers viennent de Saône-et-Loire, mais une part croissante arrive des grandes villes des alentours (Lyon, Saint-Étienne, Roanne …).

Avec 7000 festivaliers accueillis lors de ses deux dernières éditions, Saint-Rock confirme son attractivité croissante. Le festival mise sur une programmation pointue mais accessible, tout en valorisant les jeunes talents de la scène française, à l’image de Suzane, Thérapie Taxi ou Broken Back, tous passés par La Clayette avant d’être nommés aux Victoires de la Musique.
Une programmation 2025 qui mêle têtes d’affiche et artistes émergents
La programmation de cette édition 2025 s’annonce ambitieuse et éclectique, fidèle à l’ADN du festival. Le vendredi 1er août, la scène vibrera au son de Feder, figure phare de l’électro française, dont les tubes planétaires comme « Goodbye » ont fait danser des millions de personnes. Il partagera l’affiche avec Adé, ancienne membre de Thérapie Taxi, qui explore désormais un style à mi-chemin entre le pop-rock et la country.
Joseph Kamel apportera sa sensibilité pop, entre chanson française et héritage oriental, tandis que les lyonnais Bandit Bandit enflammeront les amplis avec leur rock noir et incandescent. Comme chaque année, Walkabout Sound System assurera une ambiance chaleureuse et dansante entre les concerts pour faire patienter les festivaliers depuis son van.
Le samedi 2 août verra le retour très attendu de Charlie Winston, qui présentera As I Am, un album intime et lumineux co-écrit avec Vianney. Kadebostany, groupe électro-pop (que vous connaissez sûrement avec « Castle In The Snow« ) proposera un show visuel et sonore spectaculaire. James Baker, d’abord connu pour ses vidéos YouTube puis révélé dans la musique avec son style indie-pop française et Noé Preszow, chanteur bruxellois entre fougue et poésie, viendront compléter l’affiche de cette édition 2025.

Les Apérocks : la scène locale en lumière
Grande nouveauté de cette édition, les “Apérocks” investiront la place Rambuteau le samedi après-midi pour une série de concerts gratuits. Quatre groupes et artistes émergents, Jay Brush (Lyon), Deyt (Dijon), Actes et Fractures (Montceau-les-Mines) et B.O.R (Cottance), viendront faire vibrer le cœur de La Clayette. L’objectif : faire découvrir de nouveaux talents, créer du lien avec la population locale, et faire vivre le festival dès la journée dans une ambiance familiale et festive.
Ainsi, cette édition 2025 de Saint Rock s’annonce comme l’une des plus riches et ambitieuses à ce jour. Entre têtes d’affiche confirmées, révélations et scène locale à découvrir et ambiance toujours aussi chaleureuse, le festival promet une nouvelle fois de conjuguer bonne expérience musicale et plaisir partagé. Un rendez-vous à ne pas manquer cet été à La Clayette.
Si vous êtes amateur de dub, vous avez forcément déjà participé à une soirée organisée par Dub Echo. Bonne nouvelle : après plus de dix ans à faire résonner les basses profondes à Lyon, le collectif franchit une nouvelle étape en annonçant la création du Dub Echo Festival.

Né en 2014, Dub Echo s’est imposé comme un acteur incontournable de la scène dub locale, puis nationale. Inspiré par l’héritage jamaïcain et l’esprit des pionniers du sound system, le collectif a construit au fil des années une identité forte. En 2026, cette vision entre respect des racines et ouverture aux expressions contemporaines prend une nouvelle dimension avec un festival dédié.
Les 17 et 18 juillet, à Saint-Laurent-d’Agny (30 minutes de Lyon), le Dub Echo Festival réunira 10 sound systems et plus de 20 artistes pour deux jours de célébration. Trois scènes sous chapiteaux accueilleront jusqu’à 5 000 personnes par soir, dans un format conçu pour mettre en valeur la puissance du son et la diversité des esthétiques dub.
Le site proposera également un camping, un parking et des espaces aménagés pour le confort du public. Fidèle à l’esprit des block parties jamaïcaines, l’événement entend recréer une atmosphère conviviale et engagée, où la musique se vit autant qu’elle s’écoute.
La mise en vente des billets est prévue le mercredi 17 décembre à 14h, tandis que la programmation sera dévoilée courant janvier.
Festival
La Kermesse Festival : les stars des années 2000 à Lyon
Cascada, Colonel Reyel, Shy’m, K.Maro, … ils seront tous à Lyon en juin 2026 !
Le Matmut Stadium de Gerland s’apprête à replonger Lyon dans la frénésie des années 2000 ! Le 28 juin 2026, La Kermesse Festival débarque pour une édition 100 % nostalgie.

Le Positiv Festival, qui avait déjà annoncé une date avec DJ Snake, collabore cette fois-ci avec La Kermesse Festival pour laisser place aux icones pop, RnB et dance des années 2000 qui ont fait vibrer toute une génération.
Une première salve d’artistes culte
La première partie de la programmation lyonnaise vient d’être dévoilée et annonce un véritable marathon de tubes. Le public retrouvera ainsi Cascada, dont les tubes Everytime We Touch ou Evacuate the Dancefloor ont façonné la scène dance européenne. À ses côtés, Shy’m apportera son énergie signature, portée par des titres phares comme Femme de couleur ou Et alors, tandis que K.Maro fera ressurgir l’énorme succès de Femme Like U, véritable hymne de la décennie.
L’ambiance s’annonce tout aussi nostalgique avec Colonel Reyel, qui replongera les festivaliers dans l’époque de Celui et Aurélie, ainsi qu’avec Kenza Farah, figure essentielle du RnB français, attendue sur Je me bats ou Lettre du Front. Jessy Matador insufflera une touche plus solaire avec ses hits fédérateurs tels que Allez Ola Olé ou Décalé Gwada. Enfin, Tribal King viendra compléter ce premier volet avec Façon Sex, morceau emblématique des soirées 2000’s.
Une première salve déjà généreuse, alors que l’organisation assure que la deuxième partie de la programmation sera encore plus explosive.

Billetterie : une hausse progressive des prix
Les billets sont actuellement en phase 1, entre 45 et 65 euros selon les catégories. L’organisation prévient : les tarifs augmenteront à mesure que le Matmut Stadium se remplit. Les fans des années 2000 sont donc invités à ne pas trop tarder pour profiter des meilleurs prix !
Festival
Le Lyon Antifa Fest revient à La Rayonne
Da Uzi, L’Allemand, Poésie Zéro ou encore La Valentina seront de la partie.
À l’approche de sa 12e édition, le Lyon Antifa Fest (LAF) revient à La Rayonne, à Villeurbanne, du 11 au 13 décembre 2025.

En 2025, le Lyon Antifa Fest s’étend sur trois jours, du 11 au 13 décembre, avec deux grandes soirées de concerts les jeudi 11 (punk rock/ska) et vendredi 12 (rap engagé) à La Rayonne, à Villeurbanne. Les places sont en vente aux alentours de 28,60 €, notamment via la billetterie Shotgun. Malgré le retrait du Pass Culture, les précédentes éditions ont montré la capacité du festival à remplir les salles grâce à un public fidèle et renouvelé.
Un festival né des luttes, ancré dans la ville
Né en 2013 face à la montée de l’extrême droite lyonnaise et aux agressions fascistes, le festival s’est imposé comme un rendez-vous majeur des cultures antifascistes. En mémoire de Clément Méric et Pavlos Fyssas, assassinés par l’extrême droite en 2013, le Lyon Antifa Fest revendique une ligne claire : faire de la musique un espace de lutte contre les discriminations, mais aussi un moment de fête, de rencontres et de solidarité.
D’abord centré sur la scène punk rock militante, le Lyon Antifa Fest a progressivement élargi son spectre musical pour toucher un public plus vaste, sans diluer son message. Au fil des années, il a accueilli des artistes comme Médine ou la Scred Connexion, tout en gardant un fonctionnement essentiellement bénévole. Porté par des collectifs engagés, le festival se veut accessible, populaire et profondément ancré dans les réalités sociales des quartiers, des luttes antifascistes et des mobilisations contre le racisme, le sexisme ou les violences policières.
Jeudi 11 décembre : une soirée punk rock & ska
La première grande soirée, le jeudi 11 décembre, donne le ton : ce sera rapide, énergique et ouvertement engagé. Sur scène, trois formations aux identités bien marquées :
• Moscow Death Brigade : collectif venu d’Europe de l’Est, connu pour son mélange explosif de rap, punk et hardcore, et pour ses prises de position antifascistes assumées.
• Poésie Zéro : un punk cru, parlé, parfois grinçant, qui joue avec l’absurde et la colère sociale.
• Goulamas’k : vétérans d’un ska-rock festif, métissé et souvent chanté en occitan, ils amènent cuivres, choeurs et refrains taillés pour les pogos bon enfant.
Cette affiche punk/ska condense l’ADN historique du Lyon Antifa Fest.
Vendredi 12 décembre : le rap engagé prend le relais
Le vendredi 12, place au hip-hop, autre pilier désormais incontournable du Lyon Antifa Fest. La programmation fait le pari d’un rap à la fois actuel, populaire et fortement ancré dans les réalités sociales :
• COSTA (Paris) : plume affûtée, sons sombres ou percutants, il explore les thèmes des inégalités, du rapport aux institutions et des trajectoires de classe, loin des clichés caricaturaux.
• La Valentina (Paris/Colombie) : artiste colombienne vivant à Paris, elle a grandi sous les influences latines ; héritage que l’on retrouve totalement dans sa musique chantée à la fois en français et en espagnol. On l’a notamment aperçue dans Nouvelle École sur Netflix.
• L’Allemand (Lyon) : figure locale, il arrive à domicile avec un public déjà conquis. Ses textes parlent des quartiers, des galères et de la fierté de celles et ceux qui n’entrent pas dans les cases, avec cette énergie typique du rap lyonnais.
• Da Uzi (93) : artiste issu des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis, il bouscule les lignes entre street-rap brut et morceaux plus introspectifs. Sa présence au Lyon Antifa Fest illustre la volonté du festival de convier des artistes très exposés médiatiquement, sans renoncer à une ligne politique claire.
Un espace de rencontres, de mémoire et de solidarités
Au-delà des concerts, le Lyon Antifa Fest s’affirme comme un lieu de vie. Sur place, les publics croisent tables de presse, associations, collectifs antiracistes, féministes ou anticapitalistes. On y discute luttes locales, droits sociaux, histoires des mouvements antifascistes, tout en partageant un verre ou un repas. L’événement se veut ouvert : il s’adresse bien sûr aux militants et militantes aguerris, mais aussi à celles et ceux qui découvrent ces questions par le biais de la musique.
Les organisateurs insistent également sur la dimension mémorielle du festival. Chaque édition rappelle les noms de Clément Méric et Pavlos Fyssas, et plus largement celles et ceux qui ont payé de leur vie leur engagement. Loin d’un hommage figé, cette mémoire se traduit par la volonté d’inventer des formes de culture vivante, joyeuse et combative.

Polémiques récurrentes, liberté artistique assumée
Comme presque chaque année, l’édition 2025 est la cible de vives critiques venues de l’extrême droite et d’une partie de la droite. Des responsables politiques, dont le candidat UDR-RN à la mairie de Lyon, ont demandé son interdiction, qualifiant le Lyon Antifa Fest de « festival anti-France et anti-policiers ». Le syndicat Alliance Police Nationale a saisi la préfecture pour en réclamer l’annulation, tandis que la présence du festival dans le Pass Culture a été dénoncée sur les réseaux sociaux avant que le ministère ne retire finalement cette éligibilité, invoquant un risque de troubles à l’ordre public. De leur côté, les organisateurs et La Rayonne rappellent qu’aucun incident n’a été constaté en douze ans d’existence, revendiquent un festival tourné contre les discriminations et les violences et défendent la liberté d’expression artistique comme un principe non négociable.
Dans un contexte de crispations politiques et de pressions répétées sur les initiatives antifascistes, le maintien d’un événement comme le Lyon Antifa Fest dépasse la seule question du concert. C’est aussi l’affirmation qu’une ville comme Lyon reste un territoire où l’on peut encore chanter, danser et débattre contre les idées d’extrême droite, dans un cadre culturel ouvert, populaire et solidaire.

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