Nous suivre

Vie lyonnaise

Lyon, ville où l’on râle le plus ?

Les Lyonnais sont officiellement les plus grands râleurs de France, devançant Paris et Nice, selon une étude de Preply.

Avatar photo

Publié

le

C’est officiel, les Lyonnais ont remporté la palme d’or des râleurs, devancés par nul autre que… personne. Avec une note de 81,7 sur 100, selon une étude menée par Preply, Lyon surpasse Paris (80,0) et Nice (79,0) au classement des villes françaises où l’on se plaint le plus. Mais que se passe-t-il dans la capitale des Gaules pour qu’on y grogne autant ? Plongée dans les réflexes d’une ville où la plainte est élevée au rang d’art.

Classement des villes où les habitants se plaignent le plus • © Preply

Les situations qui font grimper la tension

Selon cette étude, plus de 75 % des Lyonnais s’irritent si quelqu’un ose les doubler dans une file d’attente. Les nuisances sonores ne passent pas non plus : 68 % se déclarent agacés par des voisins bruyants, que ce soit à l’aube ou en pleine nuit. Et les retards ? Professionnels ou personnels, ils exaspèrent près de 65 % des habitants. Ajoutons à cela les transports en retard (64 %) et les erreurs de commande au restaurant (61 %), et nous obtenons un cocktail explosif de doléances de la part de nos chers gones.

De la rue à la maison : tous les prétextes sont bons pour râler !

Le râle lyonnais ne s’arrête pas à l’échelle individuelle. La ville elle-même écope de son lot de critiques. Le coût de la vie est en tête des sources de frustration pour 55 % des répondants, suivi de près par les embouteillages et l’état des routes (37 %), ainsi que la propreté (34 %). Les transports en commun et la sécurité complètent le podium des griefs urbains. Enfin, à Lyon, même les relations familiales sont propices à quelques râleries, puisque 50 % des habitants avouent se plaindre régulièrement de leurs proches.

Les Grenoblois, zen… mais jusqu’à quand ?

Là où nous excellons dans l’expression de la frustration, nos voisins grenoblois semblent prôner la patience. Avec une note de 24,3 sur 100, Grenoble se distingue comme la moins râleuse de l’Hexagone, suivie par Nantes (28,7) et Saint-Étienne (37,3). Des villes à étudier de près pour découvrir leur secret : climat détendu ou simple résignation face aux aléas ? Cependant, il est difficile de concevoir en tant que lyonnais que la vie soit plus belle à Grenoble ou à Saint-Étienne …

Classement des villes où les habitants sont les plus patients • © Preply

Un art de vivre à la française ?

Étonnamment, 66 % des Français sondés considèrent que se plaindre n’est pas nécessairement négatif. Au contraire, ils estiment que c’est une manière de progresser et de provoquer des changements. Que ce soit pour obtenir un remboursement, corriger une erreur ou revendiquer de meilleures conditions de vie, le râle aurait donc ses vertus.

Si Lyon se distingue, il serait injuste de ne pas rappeler que l’expression de l’insatisfaction fait partie de la culture française. Comme le bon vin ou la baguette, se plaindre semble être un patrimoine immatériel bien ancré. Alors que nos voisins grenoblois font preuve d’une patience hors normes et que les Lyonnais règnent en maîtres des doléances, chacun y trouve finalement son compte.

Alors, la prochaine fois que vous entendez un Lyonnais s’indigner d’un café tiède ou d’un feu rouge trop long, souvenez-vous … Peut-être qu’il réclame, à sa manière, un monde meilleur !

Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vie lyonnaise

Noémie Baiamonte représentera la région Rhône-Alpes à Miss France ce samedi

Elle succède ainsi à Alexcia Couly, qui avait atteint le top 15 l’an dernier.

Avatar photo

Publié

le

Élue Miss Rhône-Alpes le 19 septembre 2025 à Villefranche-sur-Saône, Noémie Baiamonte défendra les couleurs de la région lors de l’élection Miss France 2026, ce samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens.

Âgée de 21 ans, Noémie Baiamonte mesure 1m71 et vit aujourd’hui à Replonges dans l’Ain. • © Benjamin Decoin / SIPA / TF1

Âgée de 21 ans, Noémie est originaire de la Loire. Née à Saint-Étienne, elle a grandi à Saint-Chamond avant de s’installer à Rive-de-Gier. Aujourd’hui étudiante à Villeurbanne, elle suit une formation de maquilleuse plasticienne spécialisée dans les effets spéciaux pour le cinéma, un univers qui la passionne, notamment les films d’horreur.

Miss Rhône-Alpes 2025 s’est lancée dans les concours presque par hasard, encouragée par ses proches. Déterminée et souriante, elle enchaîne depuis les titres : Miss Châtillon Pays de Dombes, Miss Pays de l’Ain, puis Miss Rhône-Alpes. Son tatouage rouge représentant un dragon, désormais autorisé par le règlement, est devenu l’une de ses signatures.

Très attachée à sa région dont elle vante régulièrement les paysages en interview, Noémie espère profiter de cette aventure pour défendre une cause qui lui tient à cœur : encourager les jeunes à croire en eux et à oser se lancer, même lorsqu’ils doutent.

Click here to display content from Instagram.
Learn more in Instagram’s privacy policy.

Considérée comme l’une des favorites par le public sur les réseaux sociaux, elle espère offrir à la région Rhône-Alpes une nouvelle couronne, plus de vingt ans après celle de Sylvie Tellier. Verdict ce samedi soir sur TF1.

Continuer à lire

Vie lyonnaise

Un restaurant lyonnais parmi les 10 meilleurs du monde

Le restaurant est une véritable institution dans la région.

Avatar photo

Publié

le

Lyon confirme encore une fois son statut de capitale mondiale de la gastronomie. Pour son édition 2026, La Liste, prestigieux classement international fondé en 2015, place un restaurant lyonnais dans le top 10 des meilleurs restaurants du monde.

Le restaurant est situé Rue Royale, dans le 1er arrondissement. • © DR

La Mère Brazier, seule table du Rhône dans le top 10

Parmi les 35 000 restaurants analysés cette année dans 200 pays, il faut descendre à la 9e marche du classement, avec une note de 95,5/100, pour retrouver l’unique représentant du Rhône : La Mère Brazier.

Une véritable consécration pour cette institution du 1er arrondissement fondée en 1921 par Eugénie Brazier, première femme à obtenir trois étoiles Michelin, que Mathieu Viannay continue de faire rayonner avec une cuisine à la fois patrimoniale et créative.

Une édition 2026 très disputée

Pour ses dix ans, La Liste a scruté comme jamais la scène gastronomique mondiale : plus d’un millier de sources, guides, blogs, critiques et millions d’avis en ligne sont agrégés par un algorithme pour établir le palmarès.

Sans surprise, Guy Savoy à Paris se maintient en tête, ex æquo avec neuf autres tables internationales. La France reste largement représentée dans le top 100, et la région Auvergne-Rhône-Alpes brille notamment grâce aux restaurants Régis et Jacques Marcon (Haute-Loire), Troisgros – Le Bois sans feuilles (Loire) ou encore Maison Pic (Drôme).

Selon le classement de La Liste, le restaurant parisien de Guy Savoy est le meilleur au monde. • © DR

Une année faste pour la gastronomie lyonnaise

Si La Mère Brazier s’impose dans le top 10, le département du Rhône ne s’arrête pas là. Le classement 2026 distingue également Ombellule, le restaurant de Tabata et Ludovic Mey à Lyon, récompensé du prix de la table à explorer ainsi que Daniel Boulud, chef originaire du Rhône installé à New York, qui reçoit le prix de la « rayonnance gastronomique » pour son influence internationale.

Toujours dans le top 1 000 figurent également plusieurs tables lyonnaises reconnues : Paul Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or, Le Neuvième Art et Takao Takano.

Toutes ces distinctions renforcent le poids de Lyon dans la gastronomie mondiale. Avec une institution centenaire classée parmi les dix meilleures tables de la planète et une nouvelle génération de chefs mise en lumière, la capitale des Gaules confirme qu’elle demeure un passage obligé pour les amateurs de haute cuisine.

Continuer à lire

Vie lyonnaise

Alain Ducasse choisit Lyon pour sa chocolaterie

Le chef le plus étoilé du monde s’installe à Lyon !

Avatar photo

Publié

le

Depuis le 5 novembre, une nouvelle odeur de cacao flotte à Lyon, entre Bellecour et les Jacobins. À la place du Comptoir de Mathilde, c’est désormais la chocolaterie Alain Ducasse qui accueille les passants en quête de douceurs.

Le chef compte une trentaine de chocolateries en France. • © DR – pour illustration

Un clin d’œil à ses débuts lyonnais

Lyon n’a pas été choisie par hasard. Jeune cuisinier, Alain Ducasse passait une partie de ses jours de repos chez Maurice Bernachon, figure incontournable du chocolat lyonnais. Une parenthèse gourmande qui l’a marqué et qui explique sans doute ce retour en Presqu’île. Avant l’ouverture de sa première chocolaterie parisienne en 2013, ses équipes étaient d’ailleurs venues se former une nouvelle fois chez Bernachon.

Les premiers curieux déjà au rendez-vous

À peine la boutique ouverte, les premiers visiteurs ont pu goûter le carré baptisé « Ganesh Origine », élaboré à partir d’une fève thaïlandaise. Une mise en bouche qui donne le ton : la nouvelle adresse d’Alain Ducasse pourrait rapidement devenir un détour obligé pour les amateurs de chocolat en ville. Comptez 19 euros pour un coffret découverte de 4 pièces de chocolat (85g) et jusqu’à 154 euros pour les 90 pièces.

Continuer à lire

EN TENDANCE