Nous suivre

Actualité

Woodstower cherche un repreneur

Le festival lyonnais est placé en redressement judiciaire. Seule issue : trouver un repreneur.

Avatar photo

Publié

le

L’association qui porte l’événement a été placée en redressement judiciaire après une 26e édition déficitaire, organisée du 17 au 20 juillet 2025 au parc de Gerland.

Lors de son édition précédente, Woodstower avait accueilli 21 000 festivaliers. © Louben Prévost – Le Radar Lyonnais

Un déficit persistant malgré une fréquentation en hausse

Le festival lyonnais Woodstower traverse une zone de fortes turbulences. Après deux années marquées par un déficit cumulé de 600 000 euros, Woodstower espérait redresser la barre en quittant le Grand Parc de Miribel-Jonage pour s’installer à Gerland. L’édition 2025, avancée d’un mois et soutenue par la Ville et la Métropole de Lyon, a réuni entre 5 000 et 8 000 spectateurs par soir, soit environ 21 000 billets vendus. Un chiffre en progression (+35 % par rapport à 2024), mais encore loin des 25 000 nécessaires à l’équilibre.

Résultat : un déficit supplémentaire estimé à 200 000 euros, malgré une aide exceptionnelle accordée en 2024.

Une issue incertaine

Après une procédure de sauvegarde entamée en septembre 2024, l’association espérait gagner du temps pour rembourser ses dettes. Mais faute d’amélioration suffisante, elle a été placée en redressement judiciaire début septembre.

Un calendrier serré se dessine désormais : les repreneurs potentiels ont jusqu’au 3 octobre pour se manifester auprès du tribunal de commerce. À défaut, la liquidation judiciaire pourrait être prononcée le 9 décembre, scellant peut-être la fin du festival.

Un appel lancé aux repreneurs

« Nous lançons un appel à toute structure capable de reprendre le flambeau, pour continuer l’aventure et sauver les emplois », a déclaré Maxime Noly, directeur général de l’association, lors d’une conférence de presse.

Entre baisse des subventions publiques, hausse des charges et concurrence accrue dans le secteur des festivals, Woodstower illustre les difficultés actuelles des événements culturels en France. Son avenir repose désormais sur la capacité à trouver un repreneur prêt à relancer ce festival qui, depuis 25 ans, a marqué la scène musicale lyonnaise.

Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Actualité

Une pétition rêve d’un marché de Noël géant sur la place Bellecour

Bientôt la fin du marché de Noël place Carnot ?

Avatar photo

Publié

le

Et si Lyon changeait de décor pour Noël ? Chaque hiver, la place Carnot accueille son marché et ses chalets, rendez-vous incontournable pour les gourmands et les chasseurs de cadeaux. Mais un Lyonnais, Théodore Lafond, imagine plus grand : installer le marché de Noël sur la place Bellecour.

Projection de ce à quoi pourrait ressembler le marché de Noël sur la place Bellecour. • © DR – marchedenoelbellecour.fr

Pour donner du poids à son idée, il a lancé une pétition qui a déjà réuni plusieurs milliers de signatures. L’objectif est clair : transformer Bellecour en véritable village de Noël, avec un grand sapin, des animations, jusqu’à 300 chalets (contre environ 80 aujourd’hui) et une ambiance capable de faire rayonner Lyon au même titre que Strasbourg ou Vienne.

Redonner de la vie au centre-ville

Avec ses 62 000 m², Bellecour offrirait un terrain de jeu six fois plus vaste que Carnot. Théodore Lafond y voit une occasion de redynamiser la Presqu’île et de ramener « la vie, la lumière et les visiteurs » au cœur de Lyon. L’effet « boule de neige » profiterait aussi aux commerces, aux restaurants et aux hôtels, sans oublier les centaines d’emplois saisonniers que le projet pourrait générer.

Mais des contraintes bien réelles

Si l’idée séduit sur le papier, elle se heurte à des réalités pratiques. Interrogée, Camille Augey, adjointe au commerce à la mairie de Lyon, a rappelé au Progrès les limites de Bellecour : « C’est du vide dessous et cela limite beaucoup de choses. Il y a déjà la grande roue, la Fête des Lumières… Si vous ajoutez les chalets et leurs marchandises, cela ferait beaucoup trop de poids. »

Autre difficulté soulevée : la sécurité. Un marché trop vaste serait plus compliqué à contrôler qu’un espace clos comme Carnot. La mairie souligne également que le marché actuel est sous contrat jusqu’en 2028, date à laquelle la question pourra être réexaminée.

Un débat qui anime déjà les Lyonnais

En attendant, la pétition, qui réunit plus de 5 000 signatures à ce jour, continue de circuler et d’alimenter les discussions. Qu’il soit à Carnot ou à Bellecour, une chose est sûre : les Lyonnais n’imaginent pas un mois de décembre sans vin chaud, marrons grillés et promenades au milieu des chalets illuminés.

Continuer à lire

Actualité

Transavia annonce deux nouvelles destinations au départ de Lyon pour 2026

Au total, la compagnie low-cost proposera 37 destinations au départ de Lyon.

Avatar photo

Publié

le

La compagnie low-cost Transavia, filiale d’Air France, continue d’élargir son offre à Lyon. Après avoir proposé 35 destinations lors de la saison estivale 2025, elle a dévoilé deux nouveautés pour l’année suivante.

La compagnie proposera deux nouvelles destinations au départ de Lyon en 2026. • © DR – Transavia

À partir du 5 avril 2026, un vol hebdomadaire reliera Lyon à Izmir, en Turquie, chaque dimanche. Quelques mois plus tard, le 18 juillet 2026, une nouvelle liaison vers Catane, en Sicile, sera inaugurée avec un vol programmé chaque samedi.

Une croissance continue à Lyon

Transavia a fêté en 2025 ses quinze ans de présence dans la capitale des Gaules. L’an dernier, la compagnie a transporté 472 000 passagers au départ de Lyon, avec un taux de remplissage proche de 85 %. Cinq avions y sont basés toute l’année (six durant l’été). Ces chiffres confirment l’importance stratégique de Lyon pour la low-cost, qui y poursuit son développement progressif.

Un réseau national qui s’étoffe

En parallèle de son expansion lyonnaise, Transavia lance dix nouvelles lignes au départ de plusieurs aéroports français. Depuis sa base principale de Paris-Orly, la compagnie mettra le cap dès avril 2026 sur Sarajevo, Pise, Araxos et Bourgas. Elle renforce également ses dessertes régionales : Nantes bénéficiera d’une nouvelle liaison vers Bari, Marseille vers Séville, Montpellier vers Djerba et Rennes vers Ajaccio.

Ces ouvertures confirment la volonté de Transavia de renforcer sa présence sur le territoire et de proposer toujours plus d’options de voyage à ses clients.

Continuer à lire

Actualité

Lyon sous surveillance pour l’arrivée des streamers Byilhann et Nico

Les deux streamers sont attendus à Lyon puis Villeurbanne en fin de journée.

Avatar photo

Publié

le

Après Valence et bientôt Givors, les deux influenceurs Byilhann et Nico sont attendus ce mercredi à Lyon, étape symbolique de leur marche entamée à Montpellier pour rejoindre Paris à pied.

Nico, à gauche et Byilhann, à droite, ont pour projet de remonter à Paris depuis Montpellier, à pied, le tout filmé en continu et retransmis sur la plateforme Twitch. • © DR

Un pari du Zevent

L’aventure a démarré à la suite d’un pari au ZEvent. Lors de ce marathon caritatif de stream, les deux streamers avaient promis à leur communauté qu’ils rejoindraient Paris depuis Montpellier à pied, le tout filmé 24 heures sur 24. Ainsi, leur périple, suivi en direct sur Twitch par plusieurs dizaines de milliers de spectateurs, attire chaque jour une foule de jeunes désireux de croiser les deux streamers.

Mais cette popularité inquiète les autorités. Partout où ils passent, les rassemblements dégénèrent parfois : chute d’une voiture dans un fossé, jets d’œufs et de bombes à eau ou encore escortes policières improvisées, comme ce fut le cas à Pierrelatte. À Lyon, la crainte d’un nouvel attroupement massif est réelle, d’autant que l’épisode du snapchateur HMI en décembre 2024 place Bellecour reste dans toutes les mémoires.

Click here to display content from YouTube.
Learn more in YouTube’s privacy policy.

Une arrivée à Lyon dans les prochaines heures

Les deux influenceurs ont déjà annoncé vouloir s’arrêter à La Marinade, un fast-food villeurbannais réputé pour ses tacos. Un passage qui pourrait attirer une foule compacte de fans. Les forces de l’ordre se préparent donc à encadrer l’arrivée du duo, attendu dans la soirée en Presqu’île puis à Villeurbanne.

Si leur défi physique témoigne d’une volonté d’aller à la rencontre de leurs communautés, l’étape lyonnaise cristallise les tensions entre engouement populaire et risques de débordements. Les deux streamers ont prévenu : si des incidents survenaient à Lyon, ce serait la fin de leur périple.

Continuer à lire

EN TENDANCE