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Retour en images. Patrick Watson au Transbordeur : entre silence et lumière

On a adoré son concert.

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Le 5 novembre, Patrick Watson était de passage au Transbordeur pour présenter Uh Oh, son huitième album.

L’artiste canadien se fait rare dans les médias. • © Isaac Nils

Le chanteur, pianiste et compositeur montréalais, a offert aux lyonnais un concert à la croisée du folk, de la pop orchestrale et de l’expérimentation sonore. Une parenthèse suspendue où chaque note semblait peser autant que le silence.

Lauréat du Prix Polaris, plusieurs fois nommé aux JUNO Awards et à l’ADISQ (les deux équivalents canadiens de nos Victoires de la Musique), Patrick Watson s’est imposé au fil des années comme l’un des artistes les plus singuliers de la scène indie canadienne. De Close to Paradise à Wave, il construit un univers cinématographique et sensoriel, à la fois fragile et grandiose. Son titre « Je te laisserai des mots », écrit il y a plus de dix ans, a récemment retrouvé un second souffle grâce aux réseaux sociaux, devenant la bande-son d’une génération en quête de douceur et d’introspection.

Avec Uh Oh, son dernier album en date, l’artiste transforme une épreuve intime : la perte de sa voix pendant plusieurs mois en un manifeste de résilience. Contraint au silence, il a choisi de composer pour d’autres voix : November Ultra, Charlotte Cardin, Solann, Klô Pelgag ou encore La Force. Le résultat est un disque de dialogues et de contrastes, où l’on retrouve cette fragilité dont on parlait précédemment, qui se mue cette fois-ci en lumière.

Sur la scène du Transbo, Patrick Watson a recréé cette atmosphère d’équilibre et d’émotion, entre minimalisme et envolées lyriques. Un concert tout en nuances, porté par une intensité rare, qui confirme la place unique du musicien dans le paysage musical international.

Retour en images sur ce concert qui nous a particulièrement marqué par Isaac Nils.

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Retour en images. Vendredi sur Mer au Sucre

La chanteuse était déjà venue au Sucre en 2019.

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Le 14 novembre, Vendredi sur Mer faisait escale au Sucre pour une date lyonnaise très attendue.

La chanteuse n’était pas venue à Lyon depuis novembre 2022, où elle avait joué au Ninkasi Gerland. • © Isaac Nils – Le Radar Lyonnais

L’artiste, dont le parcours fascine autant que sa musique, retrouvait une ville importante dans son histoire personnelle : Lyon, où elle a étudié l’art, développé son goût pour l’image et même composé les prémices de La femme à la peau bleue.

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Sur scène, Charline Mignot s’est révélée telle qu’on la connaît à travers ses chansons : entière, sensible et généreuse. Proche de son public, elle a ponctué son concert d’anecdotes personnelles, dévoilant les inspirations, les doutes et les fragments de vie qui alimentent son univers artistique. Une présence chaleureuse, presque familière, qui a immédiatement créé une connexion avec la salle.

Musicalement, le set a été porté par des arrangements parfois proches de la house, donnant une dimension plus dansante à ses titres. Elle a interprété les morceaux de Malabar Princess, son troisième album conçu en partie comme un retour à ses Alpes natales, ainsi que ses titres emblématiques comme Les filles désir ou Écoute Chérie, toujours aussi fédérateurs.

Cette date lyonnaise s’inscrit dans une tournée mondiale ambitieuse, prévue jusqu’en 2026, confirmant l’ascension fulgurante d’une artiste qui, au départ, ne se destinait pas à la musique.

Retour en images par Isaac Nils.

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Retour en images. Iliona, future reine de la pop au Radiant-Bellevue

La chanteuse est déjà comparée à Angèle par beaucoup.

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Mercredi 5 novembre 2025, Iliona faisait escale au Radiant-Bellevue pour défendre What If I Break Up With U?, son premier album sorti en mars. Sur scène, la chanteuse belge a proposé un concert à l’image de ses chansons : intime, fragile, mais d’une intensité saisissante.

Devant un public conquis, Iliona au Radiant-Bellevue. • © Gaël Bourida – Le Radar Lyonnais

Piano-voix en ouverture, Iliona a immédiatement installé cette atmosphère suspendue qui fait sa singularité. La chanteuse a offert au public lyonnais ses titres phares comme StpLe Lapin ou Rater une rupture pour les nuls. Une production épurée, quelques effets électroniques et une voix qui accroche chaque syllabe : la recette fonctionne.

Entre confidences murmurées et poésie du désamour, Iliona confirme sur scène ce que son album laissait présager : une écriture sensible, héritière assumée de la chanson française pour celle qui cite Françoise Hardy et France Gall comme références tout en gardant une modernité pop qui la rapproche de sa génération, à l’image d’Angèle, à qui elle est souvent déjà comparée. Le public, attentif jusqu’au dernier morceau, a offert à l’artiste une écoute rare, à la hauteur des émotions partagées.

Retour en images par Gaël Bourida.

Steve Ibrahim en première partie

En première partie, Steve Ibrahim a ouvert la soirée. Originaire de Paris, le jeune auteur-compositeur a présenté quelques titres de son répertoire naissant, dont Le bleu du ciel et La marée, ainsi que son récent morceau Le mur du salon. Entre guitare acoustique, touches R&B alternatives et poésie moderne, Steve Ibrahim a livré aux lyonnais un univers déjà bien dessiné. Une introduction idéale avant l’arrivée d’Iliona, dans la même veine intime et lumineuse. Pas de date lyonnaise en solo prévue pour celui qui fera la Boule Noire parisienne début décembre.

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Retour en images. 14 ans après, Jamiroquai était à Lyon

13000 spectateurs ont vibré au son de Jamiroquai à la LDLC Arena.

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Annoncé depuis plus d’un an, le concert de Jamiroquai a fait vibrer la LDLC Arena ce 8 novembre. La soirée s’est ouverte avec un set groovy et lumineux de Cerrone, invité surprise qui a replongé le public dans ses influences disco et électro avant l’arrivée du groupe britannique.

Jamiroquai n’était pas venu à Lyon depuis 2011. • © Loïck Andujar – Le Radar Lyonnais

Jay Kay et ses musiciens ont ensuite transformé l’Arena en véritable piste de danse, enchaînant leurs tubes (« Virtual Insanity », « Cosmic Girl » ou encore « Little L ») et nouveautés, comme « Disco Stays the Same » et « Shadow in the Night » qui sont déjà des futurs hits, dans une scénographie éclatante. Chapeaux iconiques, énergie intacte et communion totale avec les 13 000 spectateurs : Jamiroquai a rappelé pourquoi il reste une référence du groove moderne.

Seul bémol d’une soirée presque parfaite : les perturbations sur le réseau TCL en fin de concert, qui ont ralenti le retour d’une partie du public malgré les bus relais mis en place.

Retour en images par Loïck Andujar.

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