- Cet évènement est passé.
Les 20 ans de l’Épicerie Moderne #2

Pour ses 20 ans, l’Epicerie Moderne invite La Flemme, Friedberg, Meatbodies, Johnnie Carwash, Droges, Second Major et Lovataraxx.
La Flemme
La Flemme débarque de Marseille avec une énergie électrisante, quatuor surgi d’une nuit d’inspiration arrosée. Un résultat saisissant par ses compositions frénétiques, introspectives et exubérantes, tout droit sorti des méandres de leur quotidien post-ado. C’est la promesse d’un squattage dans les mémoires auditives même les plus sélectives, par la culture des paradoxes – jusqu’à son nom qui colle moyennement à l’énergie bien vénère des compositions. Irrésistible de facilité et de décontraction, La Flemme se fait une place au soleil et exalte la scène rock marseillaise avec une énergie sans filtres.
Friedberg
Le quatuor féminin Friedberg tout droit venu d’Autriche séduit par un mélange de post-punk et d’alt-rock, un vrai shake protéiné à écouter avec une bière ou un paquet de pop corn à la main. Une musique électrisante et vivifiante saupoudré de pop envoûtante qui te fait te sentir capable de battre tous les records du marathon de ton quotidien. Une cascade de sonorités et de rythmes groove à la fois familière et totalement inédite telle une boisson savoureuse et tonique. Parfait pour les trajets en voiture sous la brise fraîche, les fêtes d’été et les road trips interminables qu’on ne veut jamais voir se terminer.
Meatbodies
Le trio garage Meatbodies le plus déjanté de Californie est de retour ! Chad Ubovich (éternel collaborateur de Mikal Cronin) apparaît d’abord à la basse dans le side-project Fuzz de Ty Segall avant de lancer son propre groupe au nom charmant de Meatbodies. Au passage, il s’est forgé son propre style et combine avec dextérité rock garage, hard-rock et rock psychédélique. Sorti sur le label californien In The Red, le dernier album du groupe répand un rock frontal dont l’urgence, l’intensité, les riffs, et même le chant ne sont pas sans rappeler les Oh Sees…
Johnnie Carwash
Né au sein d’un garage lyonnais, entre la tôle et le parpaing, c’est toutefois au soleil que le trio Johnnie Carwash prend ses premières couleurs. Refrains catchy pour humains indisciplinés, sourires francs et énergie brute, les cool kids célèbrent l’amitié, l’amour et les ruptures, sans jamais se départir de fun et de légèreté. En trois mots : frissons, émotions et bonheur. Le trio carbure à l’énergie live, emportés par l’esprit DIY qui coule dans leurs veines depuis leurs débuts, parfait pour séduire les passionnés de rock punchy et de garage festif. Spoiler alert : c’est régressif et ça fait du bien.
Droges
Droges, ça tire sur tout ce qui bouge, diagonale du vide, masculinisme toxique, téléréalité, SUV et VSS. Ils convoquent les désordres du jour avec leurs textes bruts soutenus par une musique électronique punk aux relents new wave. Ces deux ‘techos’, touchés par un par une révélation devant le rayon sandwich triangles d’une aire d’autoroute, fondent le projet Droges, fusion de la Drôme et des Vosges, dans le but ultime de passer sur NRJ. Ils invitent tous les réacs de la rédac qui se respectent à débrancher leur casque VR et à s’enfiler une plaquette de xanax.
Second Major
Second Major esquisse le triptyque d’une vanité aux mélodies envoûtantes et aux textes introspectifs. Des titres puissants et tourmentés habités par une mélancolie salvatrice et chantés par deux voix qui s’entremêlent, entre mystère et ancrage, pour une présence aérienne et terrestre à la fois. Le groupe foule la scène dans un doux fracas, emportant les cœurs dans un mirage où s’abandonne volontiers son public. C’est une éclosion furibonde, addictive et intense. Entre tension et libération, leur rock indie teinté de post punk est une expérience live cathartique et intemporelle.
Lovataraxx
Lovataraxx séduit par des voix planantes et des mélodies sombres. Leur musique électro minimaliste galvanise un public happé par la présence scénique d’une front woman envoutante. Une performance dynamique aux textes passant de l’anglais à l’allemand, entraînée par des synthétiseurs corrosifs et des boîtes à rythmes acérées offrant à un public captivé une énergie étrange et post-punk. Le duo s’abandonne à une cadence palpitante, instaurant un climat à la fois brumeux et fulgurant, aux frontières de l’indus, idéal pour entrer en transe et ne pas sortir indifférent de cette fissure spatio-temporelle.
